Témoignages de parents

Divers témoignages reçus par OLV  cliquez ici pour consulter le document


Témoignage d’une maman :

Parmi les témoignages que nous recevons en voici un nouveau qui a retenu particulièrement notre attention. D’une part il illustre parfaitement la situation de nombreuses familles démunies face au mutisme sélectif de leur enfant. D’autre part c’est un message porteur d’espoir qui démontre, qu’en acceptant de nous ouvrir à l’autre, et en partageant nos connaissances, avec compréhension, patience et bienveillance, nous pouvons efficacement accompagner en milieu scolaire nos enfants et les faire sortir peu a peu de leur solitude et de leur silence.
Avec l’aimable autorisation de la maman nous publions ce témoignage. 
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« La princesse aux mots dormants », témoignage d’un papa :

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Témoignage d’une maman qui a découvert il y a peu l’association :

Bonjour, depuis qu’elle a su parler ma fille a souffert de mutisme sélectif. A l’école elle parlait un peu mais seulement ce qu’il fallait mais aussi avec la famille en dehors de nous ses parents et son frère de 22 mois son ainé. Quand elle est rentrée en CE1 cela a été pire. Elle s’est retrouvée dans une autre école suite au regroupement pédagogique de notre commune avec la commune à côté. En plus l’institutrice l’a prise en grippe du fait de son mutisme. Elle ne s’en occupait pas du tout. Elle trouvait juste à nous envoyer voir des psy et des orthophonistes. Cela n’a servi à rien. Son problème a duré jusqu’en 1ere où elle a arrêté carrément le lycée. Ne pas être comprise l’a beaucoup pénalisée tout au long de sa scolarité. En septembre 2012 elle a rencontré son ami mais même avec celui-ci elle n’arrivait pas à s’exprimer. Au début cela a  été très dur pour qu’il comprenne son problème ainsi que sa famille. Puis en mars 2013 elle a eu 18 ans et nous lui avons demandé de trouver du travail. Ce qu’elle a fait. Très dur pour elle de se présenter mais elle a trouvé en avril un emploi de serveuse. Et depuis elle a totalement changé. Elle a même signé un CDI de Chef de Rang en février. Tout le monde est très heureux car à part moi personne ne croyait en elle. Et est toujours avec son ami et ils vivent ensemble. Voilà. Si à l’époque de sa scolarité j’avais connu votre association elle aurait pu je suis sûre suivre une scolarité normale et n’aurait pas autant souffert de son handicap. Je vous félicite pour cette association et ses conseils qui aident énormément d’enfants ainsi que leur famille.


Témoignage de Martine P.sur le mutisme sélectif de sa fille et les difficultés rencontrées dans le cadre scolaire

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Les progrès d’Emma

Nathalie, maman d’Emma a compilé tous les progrès de sa fille qui a réussi à surmonter son mutisme.

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Sans mots

Silence,
sans mots,
rigide, fixe
comme une statue,
sauf, parfois, un petit
sourire qui illumine ton visage
et, toujours, tes yeux,
pleins de vie,
pleins d’espoir,
si expressifs que
rien de plus n’est nécessaire.

Cependant,
on ne comprend pas,
ou on comprend très mal
ta peur, ton angoisse
à te libérer
de ta prison de glace
qui t’empêche de dire
un quelconque mot.

Oh ma petite,
comment t’expliquer
que ce n’est pas interdit,
que c’est la joie pouvoir
parler
que ce n’est pas dangereux
pour toi.

Au contraire,
c’est merveilleux,
c’est la liberté.
Oh ma petite,
comment te le faire entendre?

Néanmoins,
si tu ne peux encore pas rien dire,
ce n’est pas grave.
On t’aime comme ça,
simplement, on attendra, on t’aidera
à sortir de ta prison de cristal.
Oh ma petite,
ne t’inquiète pas.
On sera, toujours, là
malgré la rage, le désespoir,
la peur et notre propre angoisse
Ne t’inquiète pas.
On sera, toujours là.

Poème d’une maman

«Maintenant, C. dit « Bonjour, au revoir, merci, oui, non » à l’école, même lorsque son papa ou moi ne sommes pas là.

Sa maîtresse est formidable, très douce et très à l’écoute. Je pense que plusieurs choses, mises en place depuis septembre, portent leurs fruits: on invite très régulièrement des copains à la maison, C. va chez une sophrologue faire des séances depuis quelques mois, la maîtresse lui a fait des petites cartes que C. lui montre pour communiquer (si elle veut faire pipi, si elle a besoin d’aide pour son travail…) Et puis, depuis 2 semaines, on a mis en place un tableau, avec la maîtresse, quand C. dit bonjour avec sa bouche, comme elle dit, elle colle dans son tableau un petit bonhomme qui sourit et au bout de 5, elle choisit un petit cadeau qui lui fait plaisir. C’est la récompense pour ses efforts. Elle est super fière de nous dire chaque soir qu’elle a dit bonjour à sa maîtresse et arrive de plus en plus à parler aussi avec ses petits copains.
Voilà, je voulais partager cela avec les autres membres de l’association pour donner de l’espoir. Le chemin est long mais nous sommes plein d’espoir devant tous les progrès de notre fille et je sens aussi qu’elle est très fière d’elle!
»

Une maman

 «Mon ainée I., qui a du apprendre trois langues, a parlé pour la première fois a quelqu’un d’autre que ses parents et sa soeur a cinq ans seulement. Maintenant, presque un an apres, elle parle a une nouvelle personne presque chaque jour. la clé a été la rencontre avec une thérapeute spécialisée, qui a fait un travail formidable avec I. depuis six mois. Notre première psychologue, pourtant très bien selon moi, avait suivi I. pendant un an sans aucun succès ; et c’est pourquoi j’encourage les parents a vraiment chercher une psychologue qui a travaillé avec ce genre d’enfant – les progrès ont été vraiment rapides. J’ai aussi beaucoup invité de petites copines a la maison, presque tout les samedis, et tant pis si j’avais un peu l’impression d’harceler certaines mamans en insistant beaucoup pour que leur enfants viennent jouer a la maison. En général, apres 4 fois a la maison, I. commençait a leur parler. Puis j’ai pris conscience de la difficulté d’I.. On parle beaucoup de comment les enfants apprennent vite beaucoup de langues, très rarement du cout pour des enfants de cet apprentissage. J’ai vraiment ralenti mon rythme de travail et essayé d’être plus présente pour ma petite fille, et je crois que ça a aidé aussi. Enfin, j’ai inscrite I. a des cours de dessins tous les samedis, quelque chose qu’elle faisait très bien, et ça l’a aidé a s’exprimer et a lui donner une super dose de confiance en elle. Je tenais a laisser ce message car je sais a quel point c’est difficile d’être confrontés comme parent a un enfant avec mutisme sélectif. Je regarde les deux années précédentes comme les plus difficiles de ma vie. Mais il y a une sortie, et maintenant I. est vraiment une petite fille très sociable, meme si toujours un peu introvertie et très sensible.»
Une maman

« De thérapeutes en pédopsychiatres, de psychologues en hypnotiseurs, de gourous en thérapies Tomatis, d’hôpitaux en centres spécialisés, le tout alterné de périodes de relâche, cela va faire 8 ans que ma fille de 13 ans ne parle plus qu’à la maison. Elle n’est pas triste, a plein d’amis, est bonne élève, mais elle est installée dans le mutisme et personne ne semble savoir comment l’en faire sortir. Je suis désespérée. Pouvez-vous m’aider? Merci. »

Une maman

« Je voulais vous dire que depuis que nous avons commencé le programme à l’école. E a fait d’énormes progrès, elle est à l’aise dans sa classe, elle participe, va au tableau et elle parle doucement à la maîtresse avec qui nous faisons le programme (E a deux maîtresses à mi-temps, une des maîtresses a bien voulu jouer le jeu). Comme ses camarades de classe étaient intrigués par son comportement, la maîtresse a discuté avec toute la classe et depuis, les enfants sont patients et s’adaptent. E a des copines et elle n’est plus isolée. Il faut dire que E est beaucoup plus ouverte et son visage a changé. Le programme a été bénéfique pas seulement à l’école mais aussi à l’extérieur, car nous arrivons du ski aujourd’hui et E a appris à skier. Avant, cela aurait été impossible. »

Une maman

 « Je suis maman d’une petite fille de 8 ans. Comme beaucoup de parents je suis passée par tout un tas d’interrogations avant de tomber sur l’association et comprendre que ma fille souffrait de MS. J’ai commencé le programme depuis maintenant 6 mois et je constate que ma petite fille est en train de se métamorphoser. Donc je commence à être un peu apaisée car une chose est certaine, elle peut grâce à cette méthode sortir petit à petit de son mutisme. »
 Une maman

« Il y a trois ans alors que ma fille était en petite section, celle-ci s’est enfermée dans un mutisme sélectif .Dans mes recherches pour l’aider, je suis allée sur votre site et j’ai tenu compte des protocoles d’aide. Ma fille a parlé à l’école seulement l’année dernière, en janvier 2010, alors élève en grande section de maternelle. Cette année elle a fait un formidable CP et va sauter le CE1, elle a réalisé une réussite de 93/100 aux évaluations nationales de CE1 2011 que sa maîtresse de CP lui a fait passer. Durant ces longues années, j’ai gardé l’espoir malgré des moments difficiles et je voulais vous remercier pour les solutions que vous offrez aux parents. Ma fille parle aux autres et ses parents en sont très heureux ! Merci. »

Une maman

« Voici des nouvelles de L. (après avoir fait le programme depuis novembre 2009) et bien les résultats sont plutôt positifs car L. parle à 13 enfants de sa classe, elle parle maintenant à 2 maîtresses de l’école qui sont venues faire le programme avec nous même si elle n’avait pas L. en classe et bien sûr à sa maîtresse qui s’est beaucoup investie le soir après la classe et la journée pendant les récréations. On sent L. libérée et j’espère que l’année prochaine elle va continuer à faire des progrès elle est bien partie….Je voulais envoyer ces quelques lignes pour que les autres enfants ne se découragent pas même si c’est dur, le programme est vraiment super efficace, ça vaut le coup d’essayer. Je vous remercie pour cette clé qui a permis à L. d’ouvrir des portes pour vivre mieux. »

Un papa et une maman

« J’étais venue sur ce site il y a plus de 2 ans concernant ma fille S., bientôt 9 ans, mutique depuis son entrée en CP alors qu’elle quittait la grande section en début d’année, sautant une classe, sur la suggestion de sa maîtresse. L’enseignante en CP, démunie, « psycho-rigide », n’admettait pas son silence et la considérait comme handicapée. Sous la pression, nous avons fait suivre notre fille par un pédo-psy pendant 12 consultations, sans succés. S. s’enfonçait toujours plus et ne parlait même plus à ses copines à la maison… La maitresse nous parlait de redoublement… Nous avons alors décidé de « lâcher-prise », de la changer d’école en s’assurant que la direction et les enseignants de la future école seraient compréhensifs et ouverts, prêts à l’aider. S. a fait une année de CE1 excellente, en silence, sans pression de sa maitresse. Une année de CE2 excellente, avec les encouragements de sa nouvelle maitresse et un petit progrès les 15 derniers jours (réciter sa poésie à voix haute devant la maitresse seule, et dire « oui » pour l’appel à la cantine…). Tous les collaborateurs de l’école (enseignants, profs de gym, et autres…) ont été informés par la direction et ont joué le jeu : pas de pression. Nous avons beaucoup parlé à S. pour l’encourager dans cette voie (petites motivations à la clé…), lui faisant comprendre qu’elle était sur la bonne voie, que de continuer la libérerait toujours plus, l’amènerait vers un mieux-être… Elle a commencé son année de CM1 sans problème, aujourd’hui, elle lève le doigt sans arrêt… Nous espérons qu’elle renforcera ce changement de façon suffisante d’ici 2 ans afin d’entrer au collège sans blocage. Cela pour dire aux parents combien nous comprenons leur désarroi, leur inquiétude puisque nous l’avons vécu, mais combien il est important aussi que votre enfant puisse être entouré par des enseignants ouverts et compréhensifs, prêts à donner un peu d’eux-mêmes pour faire avancer l’enfant, et quelle satisfaction pour le maître lui aussi de constater qu’il est à l’origine des progrès ! Nous ne les remercierons jamais assez. Ceci est un message d’espoir, je souhaite à tous cette même évolution. »

Une maman


Voici un témoignage et un grand merci à votre association pour les informations et documents trouvés sur votre site Internet. Tout d’abord, quel soulagement de pouvoir mettre un nom sur un symptôme aussi étrange que celui-ci. Qu’est-ce qui peut bien faire qu’un enfant, avec un fort caractère, et par ailleurs une pipelette à la maison, soit incapable de dire merci à la boulangère qui lui tend un petit pain, et qui, sous la menace de son papa, préfère refuser, en larme, le petit pain plutôt que de devoir dire quelque chose. Le ciel nous est tombé sur la tête, lorsque l’enseignante (école maternelle) de notre fille nous a contacté, alarmée, pour nous dire qu’elle n’a jamais pu entendre le son de sa voix, après six mois d’école. Alors on cherche des explications… Il paraît que les enfants bilingues, les filles sont plus facilement sujets à un tel trouble. On se dit que c’est une maladie qui lui est tombé dessus comme on pourrait attraper un virus…. Tout d’abord un message positif : Notre fille a 8 ans, et semble maintenant complètement sortie de ce mutisme. Elle a même participé à la pièce de théâtre du spectacle de fin d’année, avec un rôle important. Jamais je n’aurais imaginé ma fille, il y a deux ans, parler à haut voix devant un public d’une centaine de personnes… J’en avais les larmes aux yeux. Un point de vue un peu moins réjouissant : Deux ans de psychothérapie pour notre fille, un divorce, et beaucoup de remise en questions… J’ai maintenant une autre vision du mutisme sélectif. Je considère que le mutisme de notre fille a été un réaction à un mal-être, à des tensions intérieures. D’autres enfants font de l’eczéma, de l’asthme, font pipi au lit ou au culottes très tard, etc.. Ma fille, elle, a fait du mutisme sélectif. Ce trouble est malheureusement beaucoup plus inquiétant car il a tendance à « s’ancrer », et l’enfant a de la peine à sortir de ce rôle dans lequel il s’est enfermé. Une maman un peu trop exigeante, un papa qui n’avait pas sa place dans la famille, une rivalité très forte avec sa soeur, et peut-être d’autres causes ont poussé notre fille à avoir cette réaction. Mes conseils : Contactez les gens proches (famille, enseignants, etc) pour leur demander de suivre les conseils que vous trouvez sur ce site (ne pas brusquer, ne pas forcer, ne pas féliciter, etc…). Trouvez un psychothérapeute compétent, et laissez-le analyser l’ensemble de la famille (n’envoyez pas seulement votre enfant…). Toute la dynamique familiale peut être en cause. Il faut agir vite, mais être très patient…

Un papa